Nourrir le YIN ; tonifier ou réguler le YANG.

Bonjour à tous.
Aujourd'hui nous allons évoquer plus précisément la pratique de la thérapeutique qui m'anime chaque encore un peu plus.
Comme nous l'avons vu auparavant le YIN, autrement dit pour faire vite : la matière, est premier. Comme nous l'avons vu aussi sans le YANG pour l'animer, il reste inerte et froid.
Ceci est une présentation globale .Cependant si l'on s'intéresse de plus près à l’expérience ordinaire, on notera qu'il est largement question de la qualité de l'un et de l'autre. En effet, tout être, toute chose, fonctionnant avec cette dialectique, il existe néanmoins une différence qualitative entre les différents phénomènes sensibles ( par opposition aux noumènes de Kant).
Ce aspect qualitatif nous amène est une nouvelle fois à considérer le YIN comme premier.
En effet, il est assez aisé de comprendre qu'avec le meilleur YANG du monde, on ne pourra jamais faire mouvoir, s'élever une matière( YIN donc) de mauvaise qualité. Cette chose, cette être, ira jusqu'où c'est possible d'aller en fonction de sa puissance et sa qualité intrinsèque. Le YANG étant d'abord "amené" de manière extérieure.
Par conséquent, et pour en revenir à la pratique, il nous faut redonner, si possible, sa meilleure qualité au YIN, à la matière, pour que cette dernière puisse être amené à sa quintessence via le YANG.
On peut, je me répète, amener un YANG le plus pur possible, si la matière est souillée ou parasitée, alors le résultat sera moyen voire médiocre.
Alors comment retrouver un YIN correct quand on est un être humain?
La question est vaste, et mériterait un livre entier sans doute. Cependant ce qu'il est important de dire d'emblée c'est que les êtres vivants, et l'humain en particulier, bénéficie d'une loi de la nature merveilleuse, et si chère aux naturopathes hygiénistes, qui s'appellent la " loi de l'homéostasie" qui - j'ose le rappeler- permet à un organisme, si il est livré à lui même pendant un certain temps, sans plus aucune interactions extérieures, de revenir à un stade d'équilibre. Autrement dit, un organisme a une faculté interne à l'autoguérison, donc dans notre dialectique, un YANG inné qui remettrait les choses dans l'ordre pour le cas où l'on le laisse faire.
C'est ainsi que se dessine dès lors le rôle de l'énergéticien.
Dans un premier temps on fait comprendre à la personne en quoi il empêche son organisme de s'autoguérir. Ensuite, on relance le YANG interne, et on l'aide au besoin avec un apport de YANG extérieur, pour le cas où le YANG interne serait vraiment en mauvais état, et que la "machine" ait du mal à se relancer toute seule.
De mon point de vue le SEUL rôle du thérapeute se situe dans ce rôle de guide provisoire.
En aucun cas l'on guérit quelqu'un. On lui permet simplement de relancer sa faculté d'autoguérison.
Je reconnais qu'avec cette façon de voir les choses, l'égo ses "super expert gourou" de la médecine en prenne un coup, mais c'est pourtant bien ainsi que je vois les choses.
En espérant que tout cela soit assez clairement explicité ici même, je vous dis à très bientôt.